L’utilisation efficace des smartphones lors de tours à vélo est un sujet vaste et en constante évolution, reflétant la rapidité avec laquelle cette technologie progresse.
Allant du montage physique d’un smartphone sur un vélo de tourisme à la gestion de sa charge sur la route, en passant par le choix des applications appropriées pour planifier les itinéraires, jusqu’aux diverses méthodes d’utilisation d’un smartphone pour la navigation.
Commençons par les supports de smartphone pour vélo.
La première chose à savoir est que bien que les supports de smartphones soient utiles dans un contexte de cyclotourisme, ils sont également optionnels.
Il est tentant de penser que vous avez besoin de voir votre téléphone en permanence pour l’utiliser comme un GPS, avec navigation pas à pas. Cependant, vous pouvez aussi simplement mettre votre téléphone dans votre poche et consulter occasionnellement les cartes numériques que vous avez stockées dessus.
Lorsqu’il est avantageux d’avoir le téléphone monté et visible – comme lors de la navigation dans une nouvelle ville, un enchevêtrement de routes secondaires ou un itinéraire pré-planifié complexe – la plupart des cyclistes recherchent des solutions de montage qui attachent un smartphone aux guidons ou à la potence, car c’est généralement là que vous trouverez de l’espace de montage dans le champ de vision du cycliste.
En raison de ce besoin, qui relève également du cyclisme de loisir et sportif, il existe une vaste gamme de produits à cette fin.
Le QuadLock et les systèmes concurrents similaires ont tous développé quelques caractéristiques clés communes, incluant des options de coques spécifiques pour les modèles de téléphone populaires, des systèmes de libération rapide, des options de positionnement sur le guidon ou la potence selon votre configuration de vélo, et souvent une option de montage « en avant » qui place le téléphone plus au centre de votre champ de vision (surtout si vous roulez en position inclinée).
Si vous ne souhaitez pas dépenser autant dans des produits premium comme le QuadLock, il existe un support de smartphone moins cher mais tout à fait décent chez Decathlon, qui se fixe à votre téléphone sans nécessiter une nouvelle coque spéciale.
J’ai également utilisé des supports de type sangle en silicone, disponibles couramment et encore moins chers et simples. Cela prend cependant plus de temps pour détacher le téléphone pour prendre une photo, et ils ont tendance à osciller et rebondir beaucoup sur les routes rugueuses.
En résumé, le marché des supports de vélo pour smartphone est assez mature, et il existe de nombreuses options sécurisées et bien développées actuellement disponibles.
Alimenter un smartphone en tour est un sujet sur lequel on pourrait écrire des livres entiers.
Voici deux principes de base pour commencer :
Alimenter un smartphone lors d’un tour à vélo est autant une question de conservation de la batterie que de recharge, et
Lorsqu’il s’agit de charger votre smartphone, gardez les choses simples !
En commençant à utiliser votre smartphone comme GPS pendant le cyclisme, cherchez des moyens de gérer la consommation de la batterie qui n’affectent pas négativement votre utilisation prévue du téléphone.
Des stratégies simples peuvent s’appliquer facilement :
Garder l’écran éteint sauf si nécessaire, désactiver le Wi-Fi, le Bluetooth et autres services non nécessaires, télécharger des cartes pour une utilisation hors ligne et désactiver les données mobiles (le GPS pur fonctionnera toujours), et utiliser le mode avion et/ou le mode économie d’énergie en dernier recours.
Ce sont des stratégies que je vous suggère d’expérimenter lors de vos sorties afin de voir ce qui fonctionne pour vous, plutôt que de passer trop de temps à théoriser à ce sujet.
En ce qui concerne la charge, vous avez mentionné avoir un vélo électrique avec un port USB, donc je vous suggérerais de l’utiliser chaque fois que nécessaire, car cela est peu probable d’affecter beaucoup l’autonomie du vélo.
Mais pour les lecteurs sans vélos électriques, ou si vous roulez un autre vélo, ma suggestion est simplement de charger votre téléphone en vous arrêtant dans des cafés. Utilisez un chargeur rapide pour recharger rapidement votre batterie et économiser de l’argent sur le thé/café.
Avec une bonne gestion de la batterie, cela peut vraiment être aussi simple que cela.
Les cafés sont parfaits pour recharger (et se ravitailler). Repérez le vélo…
Si cela n’est pas suffisant – ou si vous ne pouvez pas vous arrêter régulièrement dans des cafés pour une raison quelconque – emportez avec vous une banque d’alimentation rechargeable, chargez-la pendant la nuit, et utilisez-la selon le besoin en roulant ou lors des pauses. J’utilise un appareil Anker de 10 000mAh avec un port de charge rapide USB-C, ce qui me donne assez de jus pour 2-3 jours de conduite, généralement plus que suffisant.
Bonne idée, mais à moins d’avoir une raison très spéciale, ne vous embêtez probablement pas avec les panneaux solaires.
Certains cyclistes aiment théoriser sur (et occasionnellement utiliser) des solutions de charge plus complexes comme les moyeux dynamo/générateur, les panneaux solaires, etc. Ces systèmes ont tous des inconvénients majeurs dans le contexte du cyclotourisme qui sont hors du champ de cette réponse, mais que j’ai l’intention d’élaborer à l’avenir.
En ce qui concerne l’utilisation d’un smartphone pour planifier des itinéraires et pour naviguer, c’est en fait quelque chose que j’ai abordé dans des posts précédents, donc plutôt que de me répéter, je vais, si cela ne vous dérange pas, lier au tag « planification d’itinéraire » sur mon blog et vous laisser explorer.
